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Présentation

  • : Le blog Fresita Roja par : Dominique
  • : Avec beaucoup de bonne humeur, je vous parlerai de mes passions : le point de croix, mes lectures, mes aquarelles.
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Qui Suis-Je

  • Fresita Roja de Los Andes
  •  Je me passionne pour tous les loisirs créatifs. J'adore le point de croix, l'encadrement, l'aquarelle et la cuisine.
A travers ce blog nous partagerons mes passions.
  • Je me passionne pour tous les loisirs créatifs. J'adore le point de croix, l'encadrement, l'aquarelle et la cuisine. A travers ce blog nous partagerons mes passions.

Bonjour

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C'est avec grand plaisir que je vous accueille sur mon blog .J'ai envie de partager avec vous  des petites croix, des lectures, des aquarelles, des paysages, de la gourmandise mais surtout des moments de bonheur.

Après 7 ans d'absence sur ce blog, je vais essayer de reprendre les guides mais surtout le dépoussiérer. Retrouver comment ça fonctionne, je ferai peut être appel à vous.

Durant ces sept années beaucoup de choses se sont passées, j'ai quitté le Vénézuela, je suis devenue grand mère de deux charmants petits enfants qui sont toute ma joie.


Vous serez toujours les bienvenus, la porte reste grande ouverte.
Prenez quelques minutes pour déposer des petits commentaires, c'est tellement agréable de vous lire !

 

Fresita roja

 

 

 

   
 

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 15:31

C'est vrai que les trois livres que je vous recommande de lire sont sortis il y a déjà longemps mais je les ai adorés ....

 

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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 17:06

"Les aventures d'une française au Vénézuela" pourrait être le titre de mon prochain livre et tout simplement mon premier livre.

Sous la pression de plusieurs de mes amies, je suis entrain de me poser la question si je ne devrais pas écrire un livre sur toutes les aventures qui me sont passées ainsi que les anecdoctes comiques qui m'arrivent tous les jours.

La France pays d'Europe, un des pays les plus riches du monde et le Venezuela à peine si les gens le connaissent peut être un peu plus depuis que le Président fait parler de lui ce pays est sorti de l'anonymat. Le Venezuela est producteur de pétrole oui et alors cela n'en fait pas un pays riche pour autant et personne apparemment n'a l'air d'en profiter.

C'est sur la grosse différence entre la France et le Venezuela c'est lorsqu'on va faire le plein d'essence ici cela me coute un euro et vous combien déjà... vous pouvez répéter j'ai pas bien entendu ¡¡¡

Le premier est une démocratie enfin je crois car depuis que je suis partie peut être que cela a changé et l'autre c'est peut être "à la va donc que je te pousse" comme disait ma grand mère.

Le premier est un pays vieux et l'autre jeune.

 

La suite demain.... si vous le voulez bien - je vous dirai pourquoi je suis partie....

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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 15:40


Le Futur ne recule jamais
de Voutch
Editeur : Le Cherche Midi
La note Evene :
Sixième album de Voutch, ‘Le Futur ne recule jamais’ confirme ses qualités d'observation ironique et son sens aigu et en phase avec l'époque.
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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 14:38

À L'APPROCHE DE NOEL, VOICI UN COMTE POUR LES ENFANTS...

Le Sapin
Conte d'Andersen

 

Là-bas, dans la forêt, il y avait un joli sapin. Il était bien placé, il avait du soleil et de l'air ; autour de lui poussaient de plus grands camarades, pins et sapins. Mais lui était si impatient de grandir qu'il ne remarquait ni le soleil ni l'air pur, pas même les enfants de paysans qui passaient en bavardant lorsqu'ils allaient cueillir des fraises ou des framboises.
« Oh ! si j'étais grand comme les autres, soupirait le petit sapin, je pourrais étendre largement ma verdure et, de mon sommet, contempler le vaste monde. Les oiseaux bâtiraient leur nid dans mes branches et, lorsqu'il y aurait du vent, je pourrais me balancer avec grâce comme font ceux qui m'entourent. »
Le soleil ne lui causait aucun plaisir, ni les oiseaux, ni les nuages roses qui, matin et soir, naviguaient dans le ciel au-dessus de sa tête.
L'hiver, lorsque la neige étincelante entourait son pied de sa blancheur, il arrivait souvent qu'un lièvre bondissait, sautait par-dessus le petit arbre - oh ! que c'était agaçant ! Mais, deux hivers ayant passé, quand vint le troisième, le petit arbre était assez grand pour que le lièvre fût obligé de le contourner. Oh ! pousser, pousser, devenir grand et vieux, c'était là, pensait-il, la seule joie au monde.
En automne, les bûcherons venaient et abattaient quelques-uns des plus grands arbres. Cela arrivait chaque année et le jeune sapin, qui avait atteint une bonne taille, tremblait de crainte, car ces arbres magnifiques tombaient à terre dans un fracas de craquements.
Où allaient-ils ? Quel devait être leur sort ?
Au printemps, lorsque arrivèrent l'hirondelle et la cigogne, le sapin leur demanda :
- Savez-vous où on les a conduits ? Les avez-vous rencontrés ?
Les hirondelles n'en savaient rien, mais la cigogne eut l'air de réfléchir, hocha la tête et dit :
- Oui, je crois le savoir, j'ai rencontré beaucoup de navires tout neufs en m'envolant vers l'Egypte, sur ces navires il y avait des maîtres-mâts superbes, j'ose dire que c'étaient eux, ils sentaient le sapin.
- Oh ! si j'étais assez grand pour voler au-dessus de la mer ! Comment est-ce au juste la mer ? A quoi cela ressemble-t-il ?
- Euh ! c'est difficile à expliquer, répondit la cigogne.
Et elle partit.
- Réjouis-toi de ta jeunesse, dirent les rayons du soleil, réjouis-toi de ta fraîcheur, de la jeune vie qui est en toi.
Le vent baisa le jeune arbre, la rosée versa sur lui des larmes, mais il ne les comprit pas.
Quand vint l'époque de Noël, de tout jeunes arbres furent abattus, n'ayant souvent même pas la taille, ni l'âge de notre sapin, lequel, sans trêve ni repos, désirait toujours partir. Ces jeunes arbres étaient toujours les plus beaux, ils conservaient leurs branches, ceux-là, et on les couchait sur les charrettes que les chevaux tiraient hors de la forêt.
- Où vont-ils? demanda le sapin, ils ne sont pas plus grands que moi, il y en avait même un beaucoup plus petit. Pourquoi leur a-t-on laissé leur verdure?
- Nous le savons, nous le savons, gazouillèrent les moineaux. En bas, dans la ville, nous avons regardé à travers les vitres, nous savons où la voiture les conduit. Oh ! ils arrivent au plus grand scintillement, au plus grand honneur que l'on puisse imaginer. A travers les vitres, nous les avons vus, plantés au milieu du salon chauffé et garnis de ravissants objets, pommes dorées, gâteaux de miel, jouets et des centaines de lumières.
- Suis-je destiné à atteindre aussi cette fonction ? dit le sapin tout enthousiasmé. C'est encore bien mieux que de voler au-dessus de la mer. Je me languis ici, que n'est-ce déjà Noël ! Je suis aussi grand et développé que ceux qui ont été emmenés l'année dernière. Je voudrais être déjà sur la charrette et puis dans le salon chauffé, au milieu de ce faste. Et, ensuite ... il arrive sûrement quelque chose d'encore mieux, de plus beau, sinon pourquoi nous décorer ainsi. Cela doit être quelque chose de grandiose et de merveilleux ! Mais quoi ?... Oh ! je m'ennuie ... je languis ...
- Sois heureux d'être avec nous, dirent l'air et la lumière du soleil. Réjouis-toi de ta fraîche et libre jeunesse.
Mais le sapin n'arrivait pas à se réjouir. Il grandissait et grandissait. Hiver comme été, il était vert, d'un beau vert foncé et les gens qui le voyaient s'écriaient : Quel bel arbre !
Avant Noël il fut abattu, le tout premier. La hache trancha d'un coup, dans sa moelle ; il tomba, poussant un grand soupir, il sentit une douleur profonde. Il défaillait et souffrait.
L'arbre ne revint à lui qu'au moment d'être déposé dans la cour avec les autres. Il entendit alors un homme dire :
- Celui-ci est superbe, nous le choisissons.
Alors vinrent deux domestiques en grande tenue qui apportèrent le sapin dans un beau salon. Des portraits ornaient les murs et près du grand poêle de céramique vernie il y avait des vases chinois avec des lions sur leurs couvercles. Plus loin étaient placés des fauteuils à bascule, des canapés de soie, de grandes tables couvertes de livres d'images et de jouets ! pour un argent fou - du moins à ce que disaient les enfants.
Le sapin fut dressé dans un petit tonneau rempli de sable, mais on ne pouvait pas voir que c'était un tonneau parce qu'il était enveloppé d'une étoffe verte et posé sur un grand tapis à fleurs ! Oh ! notre arbre était bien ému ! Qu'allait-il se passer ?
Les domestiques et des jeunes filles commencèrent à le garnir. Ils suspendaient aux branches de petits filets découpés dans des papiers glacés de couleur, dans chaque filet on mettait quelques fondants, des pommes et des noix dorées pendaient aux branches comme si elles y avaient poussé, et plus de cent petites bougies rouges, bleues et blanches étaient fixées sur les branches. Des poupées qui semblaient vivantes - l'arbre n'en avait jamais vu - planaient dans la verdure et tout en haut, au sommet, on mit une étoile clinquante de dorure.
C'était splendide, incomparablement magnifique.
- Ce soir, disaient-ils tous, ce soir ce sera beau.
« Oh ! pensa le sapin, que je voudrais être ici ce soir quand les bougies seront allumées ! Que se passera-t-il alors ? Les arbres de la forêt viendront-ils m'admirer ? Les moineaux me regarderont-ils à travers les vitres ? Vais-je e rester ici, ainsi décoré, l'hiver et l'été ? »
On alluma les lumières. Quel éclat ! Quelle beauté ! Un frémissement parcourut ses branches de sorte qu'une des bougies y mit le feu : une sérieuse flambée.
- Mon Dieu ! crièrent les demoiselles en se dépêchant d'éteindre.
Le pauvre arbre n'osait même plus trembler. Quelle torture ! Il avait si peur de perdre quelqu'une de ses belles parures, il était complètement étourdi dans toute sa gloire ... Alors, la porte s'ouvrit à deux battants, des enfants en foule se précipitèrent comme s'ils allaient renverser le sapin, les grandes personnes les suivaient posément. Les enfants s'arrêtaient - un instant seulement -, puis ils se mettaient à pousser des cris de joie - quel tapage ! - et à danser autour de l'arbre. Ensuite, on commença à cueillir les cadeaux l'un après l'autre.
« Qu'est-ce qu'ils font ? se demandait le sapin. Qu'est-ce qui va se passer ? »
Les bougies brûlèrent jusqu'aux branches, on les éteignait à mesure, puis les enfants eurent la permission de dépouiller l'arbre complètement. Ils se jetèrent sur lui, si fort, que tous les rameaux en craquaient, s'il n'avait été bien attaché au plafond par le ruban qui fixait aussi l'étoile, il aurait été renversé.
Les petits tournoyaient dans le salon avec leurs jouets dans les bras, personne ne faisait plus attention à notre sapin, si ce n'est la vieille bonne d'enfants qui jetait de-ci de-là un coup d'œil entre les branches pour voir si on n'avait pas oublié une figue ou une pomme.
- Une histoire ! une histoire ! criaient les enfants en entraînant vers l'arbre un gros petit homme ventru.
Il s'assit juste sous l'arbre.
- Comme ça, nous sommes dans la verdure et le sapin aura aussi intérêt à nous écouter, mais je ne raconterai qu'une histoire. Voulez-vous celle d'Ivède-Avède ou celle de Dumpe-le-Ballot qui roula en bas des escaliers, mais arriva tout de même à s'asseoir sur un trône et à épouser la princesse ?
L'homme racontait l'histoire de Dumpe-le-Ballot qui tomba du haut des escaliers, gagna tout de même le trône et épousa la princesse. Les enfants battaient des mains. Ils voulaient aussi entendre l'histoire d'Ivède-Avède, mais ils n'en eurent qu'une. Le sapin se tenait coi et écoutait.
« Oui, oui, voilà comment vont les choses dans le monde », pensait-il. Il croyait que l'histoire était vraie, parce que l'homme qui la racontait était élégant.
- Oui, oui, sait-on jamais ! Peut-être tomberai-je aussi du haut des escaliers et épouserai-je une princesse !
Il se réjouissait en songeant que le lendemain il serait de nouveau orné de lumières et de jouets, d'or et de fruits.
Il resta immobile et songeur toute la nuit.
Au matin, un valet et une femme de chambre entrèrent.
- Voilà la fête qui recommence ! pensa l'arbre. Mais ils le traînèrent hors de la pièce, en haut des escaliers, au grenier... et là, dans un coin sombre, où le jour ne parvenait pas, ils l'abandonnèrent.
- Qu'est-ce que cela veut dire ? Que vais-je faire ici ?
Il s'appuya contre le mur, réfléchissant. Et il eut le temps de beaucoup réfléchir, car les jours et les nuits passaient sans qu'il ne vînt personne là-haut et quand, enfin, il vint quelqu'un, ce n'était que pour déposer quelques grandes caisses dans le coin. Elles cachaient l'arbre complètement. L'avait-on donc tout à fait oublié ?
«C'est l'hiver dehors, maintenant, pensait-il. La terre est dure et couverte de neige. On ne pourrait même pas me planter ; c'est sans doute pour cela que je dois rester à l'abri jusqu'au printemps. Comme c'est raisonnable, les hommes sont bons ! Si seulement il ne faisait pas si sombre et si ce n'était si solitaire ! Pas le moindre petit lièvre. C'était gai, là-bas, dans la forêt, quand sur le tapis de neige le lièvre passait en bondissant, oui, même quand il sautait par-dessus moi ; mais, dans ce temps-là, je n'aimais pas ça. Quelle affreuse solitude, ici ! »
« Pip ! pip ! » fit une petite souris en apparaissant au même instant, et une autre la suivait. Elles flairèrent le sapin et furetèrent dans ses branches.
- Il fait terriblement froid , dit la petite souris. Sans quoi on serait bien ici, n'est-ce pas, vieux sapin?
- Je ne suis pas vieux du tout, répondit le sapin. Il en y a beaucoup de bien plus vieux que moi.
- D'où viens-tu donc ? demanda la souris, et qu'est-ce que tu as à raconter ?
Elles étaient horriblement curieuses.
- Parle-nous de l'endroit le plus exquis de la terre. Y as-tu été ? As-tu été dans le garde-manger ?
- Je ne connais pas ça, dit l'arbre, mais je connais la forêt où brille le soleil, où l'oiseau chante.
Et il parla de son enfance. Les petites souris n'avaient jamais rien entendu de semblable. Elles écoutaient de toutes leurs oreilles.
- Tu en as vu des choses ! Comme tu as été heureux !
- Moi ! dit le sapin en songeant à ce que lui-même racontait. Oui, au fond, c'était bien agréable.
Mais, ensuite, il parla du soir de Noël où il avait été garni de gâteaux et de lumières.
- Oh ! dirent encore les petites souris, comme tu as été heureux, vieux sapin.
- Mais je ne suis pas vieux du tout, ce n'est que cet hiver que j'ai quitté ma forêt ; je suis dans mon plus bel âge, on m'a seulement replanté dans un tonneau.
- Comme tu racontes bien, dirent les petites souris.
La nuit suivante, elles amenèrent quatre autres souris pour entendre ce que l'arbre racontait et, à mesure que celui-ci parlait, tout lui revenait plus exactement.
« C'était vraiment de bons moments, pensait-il. Mais ils peuvent revenir, ils peuvent revenir ! Dumpe-le-Ballot est tombé du haut des escaliers, mais il a tout de même eu la princesse ; peut-être en aurai-je une aussi. »
Il se souvenait d'un petit bouleau qui poussait là-bas, dans la forêt, et qui avait été pour lui une véritable petite princesse.
- Qui est Dumpe-le-Ballot ? demandèrent les petites souris.
Alors le sapin raconta toute l'histoire, il se souvenait de chaque mot ; un peu plus, les petites souris grimpaient jusqu'en haut de l'arbre, de plaisir.
La nuit suivante, les souris étaient plus nombreuses encore, et le dimanche il vint même deux rats, mais ils déclarèrent que le conte n'était pas amusant du tout, ce qui fit de la peine aux petites souris ; de ce fait, elles-mêmes l'apprécièrent moins.
- Eh bien , merci, dirent les rats en rentrant chez eux. Les souris finirent par s'en aller aussi, et le sapin soupirait.
- C'était un vrai plaisir d'avoir autour de moi ces petites souris agiles, à écouter ce que je racontais. C'est fini, ça aussi, mais maintenant, je saurai goûter les plaisirs quand on me ressortira. Mais quand ?
Ce fut un matin, des gens arrivèrent et remuèrent tout dans le grenier. Ils déplacèrent les caisses, tirèrent l'arbre en avant. Bien sûr, ils le jetèrent un peu durement à terre, mais un valet le traîna vers l'escalier où le jour éclairait.
«Voilà la vie qui recommence », pensait l'arbre, lorsqu'il sentit l'air frais, le premier rayon de soleil ... et le voilà dans la cour.
Tout se passa si vite ! La cour se prolongeait par un jardin en fleurs. Les roses pendaient fraîches et odorantes par-dessus la petite barrière, les tilleuls étaient fleuris et les hirondelles voletaient en chantant : « Quivit, quivit, mon homme est arrivé ! » Mais ce n'était pas du sapin qu'elles voulaient parler.
- Je vais revivre, se disait-il, enchanté, étendant largement ses branches. Hélas ! elles étaient toutes fanées et jaunies. L'étoile de papier doré était restée fixée à son sommet et brillait au soleil... Dans la cour jouaient quelques enfants joyeux qui, à Noël, avaient dansé autour de l'arbre et s'en étaient réjouis. L'un des plus petits s'élança et arracha l'étoile d'or.
- Regarde ce qui était resté sur cet affreux arbre de Noël, s'écria-t-il en piétinant les branches qui craquaient sous ses souliers.
L'arbre regardait la splendeur des fleurs et la fraîche verdure du jardin puis, enfin, se regarda lui-même. Comme il eût préféré être resté dans son coin sombre au grenier ! Il pensa à sa jeunesse dans la forêt, à la joyeuse fête de Noël, aux petites souris, si heureuses d'entendre l'histoire de Dumpe-le- Ballot.
« Fini ! fini ! Si seulement j'avais su être heureux quand je le pouvais. »
Le valet débita l'arbre en petits morceaux, il en fit tout un grand tas qui flamba joyeusement sous la chaudière. De profonds soupirs s'en échappaient, chaque soupir éclatait. Les enfants qui jouaient au-dehors entrèrent s'asseoir devant le feu et ils criaient : Pif ! Paf ! à chaque craquement, le sapin, lui, songeait à un jour d'été dans la forêt ou à une nuit d'hiver quand les étoiles étincellent. Il pensait au soir de Noël, à Dumpe-le-Ballot, le seul conte qu'il eût jamais entendu et qu'il avait su répéter... et voilà qu'il était consumé ...
Les garçons jouaient dans la cour, le plus jeune portait sur la poitrine l'étoile d'or qui avait orné l'arbre au soir le plus heureux de sa vie. Ce soir était fini, l'arbre était fini, et l'histoire, aussi, finie, finie comme toutes les histoires.

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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 12:37

Tours et détours de la vilaine fille
de Mario Vargas Llosa
Editeur : Gallimard
La note Evene :
Que de tours et de malices chez cette “vilaine fille”, toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le “bon garçon”. Ils se rencontrent pour la première fois au début des années... 

 

Je ne sais pas ce que vous pensez de cet auteur mais sur ma liste des tops ten il est dans les premières places... Mon livre préféré est "Tante Julia et le scribouillard ", un livre qui m'a beaucoup fait rire

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:32

Aujourd'hui, j'avais l'âme poétique alors je vous ai publié quelques poèmes glanés de-ci de là

Bonne lecture et profitez du froid extérieur pour vous blottir sous la couette avec votre doudou..................

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:20
QU'EST CE QUE TU VOULAIS DIRE .. BANABAR

 

Cette gamine assise en pleurs
Que chagrinent de trop grands malheurs,
Les grandes s'amusent sans elle,
Exclue de la bande, elle reste toute seule.
Une qui commande, des favorites,
Il parait qu'elle est trop petite,
A la marelle y'a des V.I.P.,
Dans les maternelles comme en boîte de nuit.
Mais faut pas pleurer,
Ca va s'arranger...

Qu'est ce que tu voulais que j'lui dise ? Toute la vérité, rien que la vérité ? Est-ce que tu voulais que j'lui dise, que ça ne f'ra qu'empirer ?

Le plus triste, le plus dommage,
Elle le sait pas et c'est de son âge,
Mais elle-même un jour elle fermera sa porte
Quand à son tour elle sera la plus forte...
Ce garçon assis dans un coin,
Quinze ans, la tête dans les mains,
Premier amour, premier chagrin,
Comme le shampoing, la formule deux en un.
Il a beau dire que c'est pas grave,
Jouer les hommes, faire le brave,
La savoir dans les bras d'un autre,
Ca lui brise le coeur, ça lui ronge le ventre...
Mais faut pas pleurer,
Ca va s'arranger...

Qu'est ce que tu voulais que j'lui dise ? Toute la vérité, rien que la vérité ? Est-ce que tu voulais que j'lui dise, que ça ne f'ra qu'empirer ?

Qu'il a pas fini de pleurer,
Qu'la leçon n'est jamais apprise,
Mais si ça peut le rassurer,
Lui-même un jour fera sa valise.
Cette femme qui cache ses pleurs, le café coule dans la cuisine,
Son patron n'était pas fier, faut dégraisser, drôle de régime.
Chemise cartonnée, demandes de formations,
Dossiers bien classés, lettres de motivation,
D'un geste elle balaye
De tristesse et de rage
Les fiches de paye,
Les demandes de stages.

Qu'est ce que tu voulais que j'lui dise ?

Puisqu'elle savait déjà,
Elle le savait mieux que moi,
Que ça ne va jamais s'arranger,
Que ça ne f'ra jamais qu'empirer.
Ce vieil homme fatigué d'Algérie,
Qui regrette son Maghreb jour et nuit,
Tout juste toléré aujourd'hui,
Faut dire qu' ça fait que trente ans qu'il est ici.
Qu'il ne sera jamais propriétaire,
Qu'il occupe une chambre de bonne,
Au pays de Voltaire,
Au pays des lumières et des droits de l'homme.
Ce sans-papiers rejeté qui repart,
Sans même dire au revoir,
Sans nous dire merci
Pour le billet de charter gratuit vers la misère de son pays.
Ca le soulagera sûrement d'apprendre, et faudrait quand même pas qu'il oublie
Qu'on a gravé Fraternité sur le fronton de nos mairies.
Ce taulard emprisonné dans une cellule à six,
Il devrait en profiter parce que bientôt ils seront dix.
Ce malheureux qui dort sur une ventilation de métro,
Il s'en fout de savoir que je le chante pas assez fort et beaucoup trop faux.

Qu'est ce que tu voulais qu'ils me disent ?

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:18

J'ai fait un doux rêve
Où tu venais me retrouver.
Ta bouche si tendre
Venait déposer sur mes lèvres
Un doux baiser,


Tes mains si parfaites
Caressaient mon visage,
Tu fermais les yeux
Pour ancrer en ton souvenir
Mon image...

J'ai pris tendrement ta main
Et je l'ai placé sur Mon coeur
Je sentais les battements puissants
Qui faisaient vibrer
Tout mon corps.


Ta peau était si douce
Que mes mains ne pouvaient
S'empêcher de la toucher,
Ton regard était si profond
Que mes yeux éblouis
Par tant de beauté
Se perdaient dans les profondeurs
De ton être si parfait.
Je t'avais enfin retrouvé
Toi Mon Amour tant recherché...

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:15

 

 

Tu t'aproche doucement
tel un petit felin
tu depose sur mon cou
un baiser tendre et chaleureux

Je ne retourne vers toi
tu est la devant moi
tes yeux brillent intensement
dans mes cheveux tu glisses tes mains

Ton regard me desarme
ma bouche te supplie
que tes levres pleines de charme
viennent accomplir mes envies

Tel un soleil tu parcours
de tes mains de velours
mon corps en moi
qui n'attend plus que toi 

A toi je m'abandonne
entre nous pas de tabou
je prends ce que tu me donnes
et je te donne tout

Bah ca si c'est pas aimé ¡¡¡
nous corps unis
s'emportent vers l'infinit
le desir nous fait voyager
au pays des nuits prohibé

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 14:53
les paroles d'une chanson de Léo Ferré - paroles intemporelles qui jamais ne vieilliront
 
Avec le temps,
avec le temps va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix.
Le coeur, quand ça bat plus,
c'est pas la peine d'aller chercher plus loin,
faut laisser faire et c'est très bien.

Avec le temps,
avec le temps va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie,
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit.
Avec le temps, tout s'évanouit.

Avec le temps,
avec le temps va, tout s'en va
même les plus chouettes souvenirs ça t'a une de ces gueules
à la galerie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule.

Avec le temps,
avec le temps va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien,
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous,
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps va, tout va bien.

Avec le temps,
avec le temps va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard surtout, ne prends pas froid

Avec le temps,
avec le temps va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues !
Alors vraiment,
avec le temps, on n'aime plus.
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